01-11-2009 : [FASO 09] 9ème étape
Grande révolution au programme de cette 9ème étape courue sur 120 km entre Tenkodogo et Fada N’Gourma : les coureurs auront à négocier 2 virages, ce qui constitue une exception notable dans la mesure où une étape type de cette épreuve cycliste consiste en une seule et longue ligne droite, rendue plus interminable encore par la chaleur et le vent quand il y en a. Ce dernier soufflera d’ailleurs de face durant la majeure partie de la journée.
L’étape d’hier remportée par Julien Tomasi, n’a pas provoqué de changements au classement général, tandis que le team Françor reste 4ème au classement par équipes, à 1’05’’ de la 3ème marche du podium occupée par le Burkina Faso A.
Quelques minutes à peine après le départ de Tenkodogo, a lieu une chute collective que les Alsaciens parviennent à éviter de justesse mais qui entraînera 2 abandons. C’est aussi le moment choisi par les Marocains pour lancer une attaque, alors même que le peloton est morcelé et connaît quelques difficultés pour se rassembler. Les 6 coureurs Marocains sont accompagnés par 3 Belges dont le quadruple vainqueur d’étapes Lionel Syne et 2 de ses équipiers, ainsi que 6 autres hommes mais pas le moindre Françor, malgré les efforts d’Amann et Tomasi pour tenter de les rejoindre.
Loïc Cavalier, tombé hier et qui garde de son accident un poignet douloureux, ne parvient pas à recoller au groupe de poursuivants et s’apprête à endurer un calvaire de près de 120 km tout à l’arrière de la course, en compagnie de quelques autres attardés.
Le peloton dans lequel figure le reste du team Alsace ,qui s »avère déjà le grand perdant du jour, tente une réaction sous l’impulsion de Wolf, Amann, Tomasi et Navarro mais ils comprennent rapidement qu’ils seront seuls à travailler, les autres équipes présentes êtant décimées par la fatigue, la maladie ou les blessures ou bien n’ayant tout simplement aucun intérêt à rouler car représentées au sein de l’échappée. L’écart croît alors très vite et montera jusqu’à 6’30’’.
Quant à Mickaël Schnell, qui s’est volontairement sacrifié lors de l’arrivée au sprint de Tenkodogo afin de favoriser la victoire de son compère Tomasi, il est épuisé, rapidement décroché et attendra Loïc Cavalier pour l’accompagner sur son chemin de croix. L’émotion est grande au sein du staff, dans la mesure où ces 2 coureurs, exemplaires dans leur comportement et toujours prompts à taire leurs aspirations personnelles pour privilégier le projet collectif, se retrouvent dans une situation peu enviable et surtout indigne de leurs qualités. Ces 2 hommes sont allés au bout d’eux-mêmes dans une épreuve dont on ne dit pas assez à quel point elle est exigeante, physiquement et mentalement.
Les Alsaciens, piégés par les circonstances de course et par un petit écart de concentration, s’appliquent à limiter les dégâts, jurent qu’on ne les y reprendra plus et préparent leur revanche pour l’arrivée finale de ce 23ème Faso dans les rues de Ouagadougou, dimanche 1er Novembre.
A l’avant, Belges et Marocains se relaient pour creuser l’écart et c’est Lionel Syne qui l’emporte à Fada N’Gourma, avec plusieurs minutes d’avance sur le peloton. Le classement général s’en trouvera probablement bouleversé, sauf pour les 6 premières places.
L’étape d’hier remportée par Julien Tomasi, n’a pas provoqué de changements au classement général, tandis que le team Françor reste 4ème au classement par équipes, à 1’05’’ de la 3ème marche du podium occupée par le Burkina Faso A.
Quelques minutes à peine après le départ de Tenkodogo, a lieu une chute collective que les Alsaciens parviennent à éviter de justesse mais qui entraînera 2 abandons. C’est aussi le moment choisi par les Marocains pour lancer une attaque, alors même que le peloton est morcelé et connaît quelques difficultés pour se rassembler. Les 6 coureurs Marocains sont accompagnés par 3 Belges dont le quadruple vainqueur d’étapes Lionel Syne et 2 de ses équipiers, ainsi que 6 autres hommes mais pas le moindre Françor, malgré les efforts d’Amann et Tomasi pour tenter de les rejoindre.
Loïc Cavalier, tombé hier et qui garde de son accident un poignet douloureux, ne parvient pas à recoller au groupe de poursuivants et s’apprête à endurer un calvaire de près de 120 km tout à l’arrière de la course, en compagnie de quelques autres attardés.
Le peloton dans lequel figure le reste du team Alsace ,qui s »avère déjà le grand perdant du jour, tente une réaction sous l’impulsion de Wolf, Amann, Tomasi et Navarro mais ils comprennent rapidement qu’ils seront seuls à travailler, les autres équipes présentes êtant décimées par la fatigue, la maladie ou les blessures ou bien n’ayant tout simplement aucun intérêt à rouler car représentées au sein de l’échappée. L’écart croît alors très vite et montera jusqu’à 6’30’’.
Quant à Mickaël Schnell, qui s’est volontairement sacrifié lors de l’arrivée au sprint de Tenkodogo afin de favoriser la victoire de son compère Tomasi, il est épuisé, rapidement décroché et attendra Loïc Cavalier pour l’accompagner sur son chemin de croix. L’émotion est grande au sein du staff, dans la mesure où ces 2 coureurs, exemplaires dans leur comportement et toujours prompts à taire leurs aspirations personnelles pour privilégier le projet collectif, se retrouvent dans une situation peu enviable et surtout indigne de leurs qualités. Ces 2 hommes sont allés au bout d’eux-mêmes dans une épreuve dont on ne dit pas assez à quel point elle est exigeante, physiquement et mentalement.
Les Alsaciens, piégés par les circonstances de course et par un petit écart de concentration, s’appliquent à limiter les dégâts, jurent qu’on ne les y reprendra plus et préparent leur revanche pour l’arrivée finale de ce 23ème Faso dans les rues de Ouagadougou, dimanche 1er Novembre.
A l’avant, Belges et Marocains se relaient pour creuser l’écart et c’est Lionel Syne qui l’emporte à Fada N’Gourma, avec plusieurs minutes d’avance sur le peloton. Le classement général s’en trouvera probablement bouleversé, sauf pour les 6 premières places.
Rédigé par Gabriel Di Gregorio
