31-10-2009 : [FASO 09] 8ème étape
Cette 8ème étape démarre dans une ambiance apaisée, l’équipe belge ayant fait acte de contrition après ses débordements de la veille à Ziniare.
Il ne devrait dorénavant plus être question que de sport, et c’est bien là l’unique voie pouvant permettre au Tour du Faso de conserver le respect dû à son rang.
Dès le début de cette étape de 152 km entre Koulbila et Tenkodogo, de très nombreuses attaques étirent le peloton. L’une d’entre elles voit partir 17 coureurs dont Amann et Navarro, tandis qu’une chute impliquant une dizaine d’hommes se produit simultanément à l’arrière. Elle se révèlera heureusement sans gravité. Tout juste échappés, ils comptent déjà 45’’ d’avance tandis que Schick, le Montalbanais du Team Reine blanche mène la poursuite à vive allure. Au même moment, des camions surchargés à l’arrêt sur le bas-côté de la route, constituent autant d’obstacles qu’il convient d’anticiper sous peine de finir comme certains d’entre eux, à l’état de carcasse en contrebas de la chaussée.
Tomasi, qui a récupéré après ses problèmes gastriques d’hier, essaie de rejoindre les fuyards en compagnie d’un Marocain, mais sa tentative fait long feu. Sous l’impulsion des Belges et des Marocains, le peloton met un terme à cette fugue au km 73.
Survient alors une nouvelle attaque de 3 hommes auxquels se mêle Loïc Cavalier, rapidement rejoints par 6 autres coureurs dont Amann et le maillot jaune. Ils comptent 2’10’’ d’avance à Koupéla, lorsque le maillot jaune est lâché sur crevaison. Le groupe d’échappés décide de l’attendre pour éviter que les Marocains durcissent le rythme et ramènent le peloton sur eux. Alors qu’ils s’apprêtent à négocier une série de 6 ralentisseurs surdimensionnés et particulièrement dangereux, Loïc Cavalier perd le contrôle de sa monture et choit lourdement sur un asphalte aux faux airs de toile émeri. Il se relève courageusement et finira l’étape avec quelques contusions. Lorsque l’écart atteint 2’35’’, les Belges décident de rouler et alors que l’on s’attendait à ce que cette échappée aille au bout, l’avance des fugueurs fond comme neige au soleil et la jonction a lieu à 25 km de l’arrivée.
A 20 km de cette dernière, 14 coureurs tentent à nouveau de se faire la malle avec parmi eux, Schnell et Tomasi. Ils prennent 50’’ puis 1’10’’ d’avance. A 10 km de Tenkodogo, une chute très impressionnante a lieu à l’avant de la course lorsque Le Camerounais Teguimaha traverse la route de gauche à droite en diagonale. Ce sont les buissons qui garnissent les bas-côtés qui stopperont sa course folle. Une nouvelle chute a lieu un peu plus loin impliquant cette fois un Burkinabé. La multiplication de tels incidents est probablement due à l’accumulation de fatigue qui altère le discernement dans les moments de grand stress, et ceux-ci se succèdent de façon intensive en ces derniers jours du Faso 2009.
Les Belges décident de fondre sur les hommes de tête pour assurer leurs chances de victoire avec Syne, mais il est trop tard, les échappés se présentent désormais face à la ligne d’arrivée après un redoutable virage à angle droit qui voit 3 coureurs faire un « tout droit » directement dans la foule de spectateurs. Schnell, en mal de confiance, se sacrifie et emmène le sprint pour Tomasi qui se retrouve principalement confronté au Belge Burton et à Julien Schick. C’est l’Alsacien aux origines mi-corse mi-vosgienne qui l’emporte en puissance.
Il aura fallu 7 étapes au team Françor pour peaufiner ses réglages et se mettre dans le bain de cette course pas comme les autres et néammoins très exigeante. Il reste 2 étapes et alors que les Marocains sont quasiment certains de finir grands vainqueurs de cette 23ème édition avec pas moins de 4 maillots distinctifs sur 5 possibles (seul le vert devrait probablement leur échapper), les Alsaciens commencent enfin à engranger les fruits de leur labeur. Ils ont très intelligemment mené leur course d’aujourd’hui, plaçant un minimum de 2 équipiers dans chaque échappée. Ils ont été très concentrés et présents à l’avant de la course, ce qui leur a permis d’exprimer enfin leurs grandes qualités au sprint. Quant au Sociétaire de l’Union Cycliste de Vendenheim, Loïc Cavalier, il se voit déscerner l’écharpe du coureur le plus méritant du jour.
Il ne devrait dorénavant plus être question que de sport, et c’est bien là l’unique voie pouvant permettre au Tour du Faso de conserver le respect dû à son rang.
Dès le début de cette étape de 152 km entre Koulbila et Tenkodogo, de très nombreuses attaques étirent le peloton. L’une d’entre elles voit partir 17 coureurs dont Amann et Navarro, tandis qu’une chute impliquant une dizaine d’hommes se produit simultanément à l’arrière. Elle se révèlera heureusement sans gravité. Tout juste échappés, ils comptent déjà 45’’ d’avance tandis que Schick, le Montalbanais du Team Reine blanche mène la poursuite à vive allure. Au même moment, des camions surchargés à l’arrêt sur le bas-côté de la route, constituent autant d’obstacles qu’il convient d’anticiper sous peine de finir comme certains d’entre eux, à l’état de carcasse en contrebas de la chaussée.
Tomasi, qui a récupéré après ses problèmes gastriques d’hier, essaie de rejoindre les fuyards en compagnie d’un Marocain, mais sa tentative fait long feu. Sous l’impulsion des Belges et des Marocains, le peloton met un terme à cette fugue au km 73.
Survient alors une nouvelle attaque de 3 hommes auxquels se mêle Loïc Cavalier, rapidement rejoints par 6 autres coureurs dont Amann et le maillot jaune. Ils comptent 2’10’’ d’avance à Koupéla, lorsque le maillot jaune est lâché sur crevaison. Le groupe d’échappés décide de l’attendre pour éviter que les Marocains durcissent le rythme et ramènent le peloton sur eux. Alors qu’ils s’apprêtent à négocier une série de 6 ralentisseurs surdimensionnés et particulièrement dangereux, Loïc Cavalier perd le contrôle de sa monture et choit lourdement sur un asphalte aux faux airs de toile émeri. Il se relève courageusement et finira l’étape avec quelques contusions. Lorsque l’écart atteint 2’35’’, les Belges décident de rouler et alors que l’on s’attendait à ce que cette échappée aille au bout, l’avance des fugueurs fond comme neige au soleil et la jonction a lieu à 25 km de l’arrivée.
A 20 km de cette dernière, 14 coureurs tentent à nouveau de se faire la malle avec parmi eux, Schnell et Tomasi. Ils prennent 50’’ puis 1’10’’ d’avance. A 10 km de Tenkodogo, une chute très impressionnante a lieu à l’avant de la course lorsque Le Camerounais Teguimaha traverse la route de gauche à droite en diagonale. Ce sont les buissons qui garnissent les bas-côtés qui stopperont sa course folle. Une nouvelle chute a lieu un peu plus loin impliquant cette fois un Burkinabé. La multiplication de tels incidents est probablement due à l’accumulation de fatigue qui altère le discernement dans les moments de grand stress, et ceux-ci se succèdent de façon intensive en ces derniers jours du Faso 2009.
Les Belges décident de fondre sur les hommes de tête pour assurer leurs chances de victoire avec Syne, mais il est trop tard, les échappés se présentent désormais face à la ligne d’arrivée après un redoutable virage à angle droit qui voit 3 coureurs faire un « tout droit » directement dans la foule de spectateurs. Schnell, en mal de confiance, se sacrifie et emmène le sprint pour Tomasi qui se retrouve principalement confronté au Belge Burton et à Julien Schick. C’est l’Alsacien aux origines mi-corse mi-vosgienne qui l’emporte en puissance.
Il aura fallu 7 étapes au team Françor pour peaufiner ses réglages et se mettre dans le bain de cette course pas comme les autres et néammoins très exigeante. Il reste 2 étapes et alors que les Marocains sont quasiment certains de finir grands vainqueurs de cette 23ème édition avec pas moins de 4 maillots distinctifs sur 5 possibles (seul le vert devrait probablement leur échapper), les Alsaciens commencent enfin à engranger les fruits de leur labeur. Ils ont très intelligemment mené leur course d’aujourd’hui, plaçant un minimum de 2 équipiers dans chaque échappée. Ils ont été très concentrés et présents à l’avant de la course, ce qui leur a permis d’exprimer enfin leurs grandes qualités au sprint. Quant au Sociétaire de l’Union Cycliste de Vendenheim, Loïc Cavalier, il se voit déscerner l’écharpe du coureur le plus méritant du jour.
Rédigé par Gabriel Di Gregorio