30-10-2009 : [FASO 09] 7ème étape
Pas facile pour les coureurs de ce 23ème Faso, de sortir de l’hôtel le matin et se frayer un passage au milieu d’une foule compacte de vendeurs à la sauvette d’objets d’artisanat plus ou moins traditionnel, aux expressions plus savoureuses les unes que les autres telles que « la culotte d’aujourd’hui vaut mieux que le pantalon de demain », « je suis fauché mais pas fâché », « je casse les prix mais pas les pieds »… Une fois cette formalité effectuée, les participants à cette épreuve ont pu rejoindre la ligne de départ à Koudougou, avant de parcourir 128 km pour rejoindre Ziniare.
L’étape d’hier a été courue à la vitesse moyenne de 46,4 km/h, et le maillot jaune est revenu sur les épaules D’Abdellatif Saadoune, le Marocain. Julien Tomasi est dorénavant 7ème au général et 1er Alsacien.
Le peloton bruisse à nouveau de certaines rumeurs faisant état d’une coalition d’équipes européennes pour favoriser la victoire d’un Burkinabé à Ziniare. L’équipe Françor est résolument contre et la mise au point de Laurent Bezault, directeur de course, est sans ambiguïté : aucun arrangement sur le Tour du Faso.
Plusieurs attaques sont menées d’entrée dans lesquelles Jean-Noël Wolf essaie systématiquement de s’immiscer. Des accélérations successives et violentes étirent le peloton et mettent en difficultés les 3 Togolais rescapés de leur équipe qui, depuis le départ de Kokologo, sont toujours les 1ers lâchés et finissent souvent seuls, avec des retards conséquents. Les 2 derniers du classement général sont d’ailleurs Togolais : Tehakbera et Figah, respectivement à 3h et 3h37’ du leader. Les Alsaciens démontrent une belle activité en tête de course au moment où Issaka Kabre, un Burkinabé, tente un raid audacieux. Il compte rapidement 45’’ d’avance sur le peloton dont s’extraient 5 hommes parmi lesquels Wolf. Ils collaborent bien et portent l’écart à 2’, puis 2’45’’.
Pendant ce temps, Tomasi, victime de crampes intestinales, fait ce qu’il peut pour gérer cette situation embarrassante sans descendre de sa bicyclette… La traversée de Ouagadougou se fait à tombeaux ouverts dans une frénésie de klaxons et de sirènes. Le peloton est mollement emmené par les Belges si bien qu’à 20 km de l’arrivée, le groupe d’échappés compte encore un avantage d’ 1’50’’. Issaka Kabre attaque mais est immédiatement repris par le Camerounais et l’Alsacien, désireux de ne rien lâcher face aux 4 Burkinabés qui les accompagnent. La tension est à son comble à quelques encablures du terminus de cette journée. Les Burkinabés, fébriles, veulent absolument remporter leur étape, d’autant qu’ils ont bénéficié d’un bon de sortie de la part du peloton, et que pareille situation ne se reproduira peut-être plus d’ici dimanche et le final de Ouagadougou.
A 3 km du but, les fuyards ont nettement ralenti l’allure, se jaugeant les uns les autres, ourdissant un plan de dernière minute, et s’exposant à un retour des sprinters qui fondent littéralement sur eux. Sentant le danger, les hostilités sont déclenchées et c’est Jean-Noël Wolf qui l’emporte in extremis, sous les huées et menaces de l’équipe Belge, qui considérait que cette étape revenait de droit à 1 représentant du pays hôte, défendant par là une conception de la chose sportive pour le moins sujette à caution.
L’ambiance s’est nettement dégradée à l’issue de cette victoire que d’aucuns estiment volée, dans un exercice où la mauvaise foi se dispute à une confondante naïveté. Les Alsaciens sont devenus des boucs émissaires et assument ce statut, contraints et forcés.
L’étape d’hier a été courue à la vitesse moyenne de 46,4 km/h, et le maillot jaune est revenu sur les épaules D’Abdellatif Saadoune, le Marocain. Julien Tomasi est dorénavant 7ème au général et 1er Alsacien.
Le peloton bruisse à nouveau de certaines rumeurs faisant état d’une coalition d’équipes européennes pour favoriser la victoire d’un Burkinabé à Ziniare. L’équipe Françor est résolument contre et la mise au point de Laurent Bezault, directeur de course, est sans ambiguïté : aucun arrangement sur le Tour du Faso.
Plusieurs attaques sont menées d’entrée dans lesquelles Jean-Noël Wolf essaie systématiquement de s’immiscer. Des accélérations successives et violentes étirent le peloton et mettent en difficultés les 3 Togolais rescapés de leur équipe qui, depuis le départ de Kokologo, sont toujours les 1ers lâchés et finissent souvent seuls, avec des retards conséquents. Les 2 derniers du classement général sont d’ailleurs Togolais : Tehakbera et Figah, respectivement à 3h et 3h37’ du leader. Les Alsaciens démontrent une belle activité en tête de course au moment où Issaka Kabre, un Burkinabé, tente un raid audacieux. Il compte rapidement 45’’ d’avance sur le peloton dont s’extraient 5 hommes parmi lesquels Wolf. Ils collaborent bien et portent l’écart à 2’, puis 2’45’’.
Pendant ce temps, Tomasi, victime de crampes intestinales, fait ce qu’il peut pour gérer cette situation embarrassante sans descendre de sa bicyclette… La traversée de Ouagadougou se fait à tombeaux ouverts dans une frénésie de klaxons et de sirènes. Le peloton est mollement emmené par les Belges si bien qu’à 20 km de l’arrivée, le groupe d’échappés compte encore un avantage d’ 1’50’’. Issaka Kabre attaque mais est immédiatement repris par le Camerounais et l’Alsacien, désireux de ne rien lâcher face aux 4 Burkinabés qui les accompagnent. La tension est à son comble à quelques encablures du terminus de cette journée. Les Burkinabés, fébriles, veulent absolument remporter leur étape, d’autant qu’ils ont bénéficié d’un bon de sortie de la part du peloton, et que pareille situation ne se reproduira peut-être plus d’ici dimanche et le final de Ouagadougou.
A 3 km du but, les fuyards ont nettement ralenti l’allure, se jaugeant les uns les autres, ourdissant un plan de dernière minute, et s’exposant à un retour des sprinters qui fondent littéralement sur eux. Sentant le danger, les hostilités sont déclenchées et c’est Jean-Noël Wolf qui l’emporte in extremis, sous les huées et menaces de l’équipe Belge, qui considérait que cette étape revenait de droit à 1 représentant du pays hôte, défendant par là une conception de la chose sportive pour le moins sujette à caution.
L’ambiance s’est nettement dégradée à l’issue de cette victoire que d’aucuns estiment volée, dans un exercice où la mauvaise foi se dispute à une confondante naïveté. Les Alsaciens sont devenus des boucs émissaires et assument ce statut, contraints et forcés.