29-10-2009 : [FASO 09] 6ème étape
Une ambiance quelque peu délétère s’était installée lors des 1ères étapes avec les problèmes rencontrés par l’organisation du Tour du Faso pour établir un classement général conforme à la réalité chronométrique relevée sur la course. Celle-ci s’est dégradée un peu plus au départ de cette 6ème étape lorsqu’un personnage incontournable de cette épreuve a laissé entendre de façon appuyée que pour la valorisation et la pérennité de cette compétition, il serait souhaitable qu’un coureur burkinabé l’emporte à Houndé. La stupeur a été immédiatement palpable chez les directeurs sportifs et les avis assez partagés. Du côté alsacien, la position adoptée a été de faire une course sans arrières pensées ni arrangements de quelque nature que ce soit.
Probablement ne s’agit-il là que de l’initiative personnelle d’un investisseur privé, soucieux d’un retour d’image. Qui plus est, cette situation intervient en l’absence de Laurent Bezault, directeur du Tour, victime d’un malaise lors de l’étape d’hier. Les nouvelles le concernant sont néanmoins rassurantes et il devrait reprendre sa place promptement.
Soixante-seize coureurs se présentent au départ, 3 Togolais ayant déclaré forfait lors de l’étape d’hier. Par ailleurs, c’est à nouveau M. Lahsani qui porte le maillot jaune.
Après seulement quelques kilomètres, Jérôme Amann saute dans les roues de 2 aspirants fugueurs et les 3 compères de circonstance comptent rapidement 25’’ d’avance sur un peloton qui réagit. Dix-huit coureurs s’en extirpent et leurs camarades restés à l’arrière ne les reverront plus avant la ligne d’arrivée située 90 km plus avant.
La jonction avec les hommes de tête s’opère très rapidement pour former un groupe de 21 unités dont l’équipe du Maroc au grand complet, Syne et 3 autres Belges, 3 Burkinabés, Jérôme Amann, Jean-Noël Wolf, Julien Tomasi…
L’entente entre eux est excellente et ils se mettent très vite à l’abri de tout retour potentiel en creusant un écart de près de 2’.
Les Camerounais mènent la chasse en compagnie de l’équipe de Charleville-Mézières, dont le directeur sportif n’est autre que Régis Simon, ancien professionnel.
Cette courte étape est parcourue à très vive allure et l’arrivée n’est déjà plus qu’à 20 km lorsque d’étranges tractations démarrent entre les 21 fuyards, autour de l’idée de favoriser la victoire d’un Burkinabé à Houndé, autour des arguments déjà évoqués. Si cette perspective ne manque pas de générosité sur le fond, en revanche elle fausse la dimension sportive de l’événement et se révèlera probablement désastreuse à terme, pour l’image du Tour du Faso.
Les Alsaciens restent sur une position d’intransigeance et le débat prend fin.
Les attaques se mettent alors à fuser, notamment sous l’impulsion des Marocains, peu à l’aise au sprint et désireux d’éviter une arrivée qui privilégierait cette hypothèse.
Wolf et Amann maintiennent une vitesse très élévée afin d’amener Tomasi dans les meilleurs conditions aux abords de la ligne qu’il ne passera malheureusement qu’en 2ème place, battu sur le fil par… Lionel Syne qui signe son 4ème succès consécutif sur cette 23ème édition.
Quant aux coureurs burkinabés dont il a été beaucoup question durant cette journée, ils n’ont pas démérité avec notamment Rasmané et Jérémie Ouedraogo, très actifs en fin d’étape mais un peu courts pour supplanter le Belge.
Probablement ne s’agit-il là que de l’initiative personnelle d’un investisseur privé, soucieux d’un retour d’image. Qui plus est, cette situation intervient en l’absence de Laurent Bezault, directeur du Tour, victime d’un malaise lors de l’étape d’hier. Les nouvelles le concernant sont néanmoins rassurantes et il devrait reprendre sa place promptement.
Soixante-seize coureurs se présentent au départ, 3 Togolais ayant déclaré forfait lors de l’étape d’hier. Par ailleurs, c’est à nouveau M. Lahsani qui porte le maillot jaune.
Après seulement quelques kilomètres, Jérôme Amann saute dans les roues de 2 aspirants fugueurs et les 3 compères de circonstance comptent rapidement 25’’ d’avance sur un peloton qui réagit. Dix-huit coureurs s’en extirpent et leurs camarades restés à l’arrière ne les reverront plus avant la ligne d’arrivée située 90 km plus avant.
La jonction avec les hommes de tête s’opère très rapidement pour former un groupe de 21 unités dont l’équipe du Maroc au grand complet, Syne et 3 autres Belges, 3 Burkinabés, Jérôme Amann, Jean-Noël Wolf, Julien Tomasi…
L’entente entre eux est excellente et ils se mettent très vite à l’abri de tout retour potentiel en creusant un écart de près de 2’.
Les Camerounais mènent la chasse en compagnie de l’équipe de Charleville-Mézières, dont le directeur sportif n’est autre que Régis Simon, ancien professionnel.
Cette courte étape est parcourue à très vive allure et l’arrivée n’est déjà plus qu’à 20 km lorsque d’étranges tractations démarrent entre les 21 fuyards, autour de l’idée de favoriser la victoire d’un Burkinabé à Houndé, autour des arguments déjà évoqués. Si cette perspective ne manque pas de générosité sur le fond, en revanche elle fausse la dimension sportive de l’événement et se révèlera probablement désastreuse à terme, pour l’image du Tour du Faso.
Les Alsaciens restent sur une position d’intransigeance et le débat prend fin.
Les attaques se mettent alors à fuser, notamment sous l’impulsion des Marocains, peu à l’aise au sprint et désireux d’éviter une arrivée qui privilégierait cette hypothèse.
Wolf et Amann maintiennent une vitesse très élévée afin d’amener Tomasi dans les meilleurs conditions aux abords de la ligne qu’il ne passera malheureusement qu’en 2ème place, battu sur le fil par… Lionel Syne qui signe son 4ème succès consécutif sur cette 23ème édition.
Quant aux coureurs burkinabés dont il a été beaucoup question durant cette journée, ils n’ont pas démérité avec notamment Rasmané et Jérémie Ouedraogo, très actifs en fin d’étape mais un peu courts pour supplanter le Belge.
Rédigé par Gabriel Di Gregorio