28-10-2009 : [FASO 09] 5ème étape
A la faveur d’une bonification glânée grâce à un sprint intermédiaire disputé lors de l’étape d’hier, le Marocain Abdellatif Saadoune s’est emparé du maillot jaune, bien que classé dans le même temps que son compatriote Mouhcine Lahsani qui lui, revêt la tunique blanche distinctive du leader du classement du meilleur jeune. Le Belge Lionel Syn, auteur d’une 2ème victoire consécutive hier, arbore le maillot vert.
La conquête d’un maillot distinctif ne constitue plus du tout un objectif pour les Alsaciens, trop éloignés des 1ères places de chacun de ces différents classements spécifiques.
L’autre nouvelle du jour est l’annonce faite en grande pompe de l’arrivée sur le Tour du Faso, du médecin affecté au contrôle antidopage, ce qui constitue une grande première pour le Team Françor qui n’y avait jamais été soumis lors de ses 3 précédentes participations. Sa prise de fonction coïncide avec la plus longue étape de cette édition, courue entre Bobo Dioulasso et Dédougou sur plus de 170 km.
Les positions des Alsaciens au général ont peu varié par rapport à celles d’hier : Tomasi 9ème à 10’27’’, Schnell 10ème à 10’37’’, Wolf 15ème à 11’56’’.
La 1ère échappée a lieu dès l’entame de course et concerne 6 hommes qui s’entendent bien et comptent rapidement 55’’ d’avance. Aucun des coureurs impliqués n’êtant dangereux au général, leur avantage augmente imperceptiblement jusqu’à 3’15’’. On aperçoit Lionel Syn mener lui-même la poursuite, soucieux de réaliser son objectif de 4 victoires d’étape dans cette épreuve. Au bout d’1h20’ de course, un certain flottement est perceptible au sein du peloton : plusieurs attaques le morcellent. Les Alsaciens, pas au mieux en ce début de journée, s’emploient à les annihiler. Lahsani, revanchard, tente de s’extirper sans y parvenir. Finalement, le peloton enfin lancé à vive allure, semble vouloir mettre un terme à cette échappée qui n’a que trop duré, et ramène l’écart à 2’. Les Marocains, plutôt discrets jusque là, paraissent vouloir se contenter de contrôler leurs adversaires. Avec 4 hommes aux 4 premières places du général, ils peuvent être sereins, même si on les sent très vigilants. Après 2h15’ de course, les échappés comptent encore 2’10’’ d’avance, tandis que le soleil déverse des flots de plomb en fusion sur des coureurs en surchauffe, multipliant les ravitaillements liquides. Marocains et Belges, à la lutte pour le maillot vert, mènent désormais le train et jouent au chat et à la souris avec les échappés qui résistent valeureusement mais qui ne seront vraisemblablement pas autorisés à participer aux agapes d’un festin promis aux sprinters. Le raid courageux mais voué à l’échec, prend fin au bout de 3h30’, 2 coureurs partent immédiatement en contre et comptent très vite un avantage de 35’’ . Le team Françor décide de laisser travailler Belges et Maghrébins pour se poster en embuscade et tenter de remporter enfin cette 1ère victoire qui les fuit désespérément depuis le début de la compétition.
Le peloton s’emballe à 15 km de la ligne d’arrivée et les Alsaciens, en proie à quelques atermoiements, hésitent à boucher les trous. Leur directeur sportif, Christian Amann, les exhorte à prendre leurs responsabilités et à aller chercher les 2 fuyards, sous les yeux émerveillés et enthousiastes de centaines d’enfants, offrant un contraste saisissant entre un dénuement extrême et l’exhibition de technologies de pointe présentes sur les cadres et roues en carbone, les micros et oreillettes HF…
Les contre attaquants sont repris à 10 km du but. Julien Tomasi, accompagné du maillot jaune et de 2 autres coureurs, s’extrait à 7 km de l’arrivée mais les 4 ne s’entendent guère. Saadoune prolonge son effort mais le petit groupe est avalé à 300 m du final. Syn est bien placé mais Schnell est dans sa roue, il plafonne au moment de le passer et ce diable de Wallon engrange une 3ème victoire consécutive sur les 4 qu’il s’est fixé comme objectif. Les Alsaciens passent encore une fois très près du bonheur mais sans pouvoir l’atteindre. Nous en sommes déjà à la mi-course et les occasions iront forcément en s’amenuisant. Toutefois, ils étaient très bien placés lors des 4 dernières arrivées et quelques ajustements tactiques pourraient leur permettre de toucher enfin le Graal, comme à 9 reprises lors de leurs 3 précédentes participations.
Les coureurs, exténués et dégoulinants de sueur, partent se doucher avec des seaux d’eau, avant d’avaler rapidement un repas et de remonter dans les bus pour un transfert de 2h qui achèvera de les épuiser après celui de dimanche, qui a duré 5h.
La conquête d’un maillot distinctif ne constitue plus du tout un objectif pour les Alsaciens, trop éloignés des 1ères places de chacun de ces différents classements spécifiques.
L’autre nouvelle du jour est l’annonce faite en grande pompe de l’arrivée sur le Tour du Faso, du médecin affecté au contrôle antidopage, ce qui constitue une grande première pour le Team Françor qui n’y avait jamais été soumis lors de ses 3 précédentes participations. Sa prise de fonction coïncide avec la plus longue étape de cette édition, courue entre Bobo Dioulasso et Dédougou sur plus de 170 km.
Les positions des Alsaciens au général ont peu varié par rapport à celles d’hier : Tomasi 9ème à 10’27’’, Schnell 10ème à 10’37’’, Wolf 15ème à 11’56’’.
La 1ère échappée a lieu dès l’entame de course et concerne 6 hommes qui s’entendent bien et comptent rapidement 55’’ d’avance. Aucun des coureurs impliqués n’êtant dangereux au général, leur avantage augmente imperceptiblement jusqu’à 3’15’’. On aperçoit Lionel Syn mener lui-même la poursuite, soucieux de réaliser son objectif de 4 victoires d’étape dans cette épreuve. Au bout d’1h20’ de course, un certain flottement est perceptible au sein du peloton : plusieurs attaques le morcellent. Les Alsaciens, pas au mieux en ce début de journée, s’emploient à les annihiler. Lahsani, revanchard, tente de s’extirper sans y parvenir. Finalement, le peloton enfin lancé à vive allure, semble vouloir mettre un terme à cette échappée qui n’a que trop duré, et ramène l’écart à 2’. Les Marocains, plutôt discrets jusque là, paraissent vouloir se contenter de contrôler leurs adversaires. Avec 4 hommes aux 4 premières places du général, ils peuvent être sereins, même si on les sent très vigilants. Après 2h15’ de course, les échappés comptent encore 2’10’’ d’avance, tandis que le soleil déverse des flots de plomb en fusion sur des coureurs en surchauffe, multipliant les ravitaillements liquides. Marocains et Belges, à la lutte pour le maillot vert, mènent désormais le train et jouent au chat et à la souris avec les échappés qui résistent valeureusement mais qui ne seront vraisemblablement pas autorisés à participer aux agapes d’un festin promis aux sprinters. Le raid courageux mais voué à l’échec, prend fin au bout de 3h30’, 2 coureurs partent immédiatement en contre et comptent très vite un avantage de 35’’ . Le team Françor décide de laisser travailler Belges et Maghrébins pour se poster en embuscade et tenter de remporter enfin cette 1ère victoire qui les fuit désespérément depuis le début de la compétition.
Le peloton s’emballe à 15 km de la ligne d’arrivée et les Alsaciens, en proie à quelques atermoiements, hésitent à boucher les trous. Leur directeur sportif, Christian Amann, les exhorte à prendre leurs responsabilités et à aller chercher les 2 fuyards, sous les yeux émerveillés et enthousiastes de centaines d’enfants, offrant un contraste saisissant entre un dénuement extrême et l’exhibition de technologies de pointe présentes sur les cadres et roues en carbone, les micros et oreillettes HF…
Les contre attaquants sont repris à 10 km du but. Julien Tomasi, accompagné du maillot jaune et de 2 autres coureurs, s’extrait à 7 km de l’arrivée mais les 4 ne s’entendent guère. Saadoune prolonge son effort mais le petit groupe est avalé à 300 m du final. Syn est bien placé mais Schnell est dans sa roue, il plafonne au moment de le passer et ce diable de Wallon engrange une 3ème victoire consécutive sur les 4 qu’il s’est fixé comme objectif. Les Alsaciens passent encore une fois très près du bonheur mais sans pouvoir l’atteindre. Nous en sommes déjà à la mi-course et les occasions iront forcément en s’amenuisant. Toutefois, ils étaient très bien placés lors des 4 dernières arrivées et quelques ajustements tactiques pourraient leur permettre de toucher enfin le Graal, comme à 9 reprises lors de leurs 3 précédentes participations.
Les coureurs, exténués et dégoulinants de sueur, partent se doucher avec des seaux d’eau, avant d’avaler rapidement un repas et de remonter dans les bus pour un transfert de 2h qui achèvera de les épuiser après celui de dimanche, qui a duré 5h.
