26-10-2009 : [FASO 09] 4ème étape
Au départ de cette 4ème étape entre Bobo Dioulasso et Banfora, la plus courte de ce 23ème Faso, la publication du classement général rectifié fait taire rumeurs et sarcasmes en donnant enfin un aperçu crédible de la situation des uns et des autres. Du côté des Alsaciens, Tomasi est 9ème à 10’33’’ du leader Mouhcine Lahsani, Schnell 11ème à 10’37’’, Wolf 16ème à 11’59’’, Navarro 18ème à 12’02’’, Amann 31ème à 19’26’’, Cavalier 44ème à 23’38’’.
La course démarre sur un rythme moins rapide que les jours précédents, en raison d’un profil un peu plus accidenté et d’un asphalte rugueux, au rendement faible. L’effort fourni reste en revanche intense et usant, et les 1ers stigmates de la fatigue commencent à se lire dans les regards. La victoire semble promise aux sprinters, poussant les équipes alsacienne et belge, les mieux dotées en la matière, aux avant postes afin de contrer toute velléité de contrecarrer ce scénario. L’arrivée, jugée au niveau de la caserne des pompiers de Banfora galvanise les Bas-Rhinois qui voient en Julien Tomasi, soldat du feu professionnel, un vainqueur potentiel idéal.
Face à une telle vigilance, seul Julien Schick parvient à inquiéter le team françor en menant une échappée qui ne comptera pourtant jamais plus de 35’’ d’avance. L’éphémère porteur du maillot jaune prouve là qu’il ne s’agissait pas d’un hasard, et impressionne ses adversaires en poursuivant son effort en solitaire, après avoir lâché ses 2 compagnons de fugue. La meute lancée à ses trousses finit par le rattraper à 15 km de l’arrivée, sous l’impulsion des Alsaciens, soucieux de préserver les conditions d’un final qui permettrait enfin à Schnell et Tomasi de s’exprimer sur leur terrain de prédilection.
Toute l’équipe est au travail depuis le signal du départ et celui-ci s’intensifie à l’approche de Banfora. Les attaques fusent de toutes parts et l’équipe abandonne quelques forces à les contenir. C’est en groupe compact que le peloton aborde la dernière ligne droite. Tomasi est très bien placé dans la roue de celui qu’il convient de surveiller entre tous : Lionel Syn, mais un trou dans la chaussée le destabilise et offre au Belge un avantage décisif. Il remporte sa 2ème victoire consécutive tandis que Schnell ne parvient pas à se hisser au-delà d’une très honorable 4ème place. Cavalier, Amann et Wolf finissent dans les 10 premiers, réalisant un beau tir groupé qui ne valorise cependant pas tout à fait les efforts consentis.
Les jours passent et la chance semble fuir les Alsaciens qui avaient été habitués à briller plus tôt dans cette compétition. L’étape de demain, longue de 170 km, s’annonce très difficile, tandis qu’au classement général, la victoire finale ne semble déjà plus pouvoir échapper aux Marocains.
La course démarre sur un rythme moins rapide que les jours précédents, en raison d’un profil un peu plus accidenté et d’un asphalte rugueux, au rendement faible. L’effort fourni reste en revanche intense et usant, et les 1ers stigmates de la fatigue commencent à se lire dans les regards. La victoire semble promise aux sprinters, poussant les équipes alsacienne et belge, les mieux dotées en la matière, aux avant postes afin de contrer toute velléité de contrecarrer ce scénario. L’arrivée, jugée au niveau de la caserne des pompiers de Banfora galvanise les Bas-Rhinois qui voient en Julien Tomasi, soldat du feu professionnel, un vainqueur potentiel idéal.
Face à une telle vigilance, seul Julien Schick parvient à inquiéter le team françor en menant une échappée qui ne comptera pourtant jamais plus de 35’’ d’avance. L’éphémère porteur du maillot jaune prouve là qu’il ne s’agissait pas d’un hasard, et impressionne ses adversaires en poursuivant son effort en solitaire, après avoir lâché ses 2 compagnons de fugue. La meute lancée à ses trousses finit par le rattraper à 15 km de l’arrivée, sous l’impulsion des Alsaciens, soucieux de préserver les conditions d’un final qui permettrait enfin à Schnell et Tomasi de s’exprimer sur leur terrain de prédilection.
Toute l’équipe est au travail depuis le signal du départ et celui-ci s’intensifie à l’approche de Banfora. Les attaques fusent de toutes parts et l’équipe abandonne quelques forces à les contenir. C’est en groupe compact que le peloton aborde la dernière ligne droite. Tomasi est très bien placé dans la roue de celui qu’il convient de surveiller entre tous : Lionel Syn, mais un trou dans la chaussée le destabilise et offre au Belge un avantage décisif. Il remporte sa 2ème victoire consécutive tandis que Schnell ne parvient pas à se hisser au-delà d’une très honorable 4ème place. Cavalier, Amann et Wolf finissent dans les 10 premiers, réalisant un beau tir groupé qui ne valorise cependant pas tout à fait les efforts consentis.
Les jours passent et la chance semble fuir les Alsaciens qui avaient été habitués à briller plus tôt dans cette compétition. L’étape de demain, longue de 170 km, s’annonce très difficile, tandis qu’au classement général, la victoire finale ne semble déjà plus pouvoir échapper aux Marocains.