24-10-2009 : [FASO 09] 2ème étape
Alors qu’au soir de la 1ère étape, tout espoir semblait fortement compromis pour les Alsaciens dans ce 23ème Tour du Faso, les sourires ornaient à nouveau les visages de l’ensemble de l’équipe après la lecture du classement général. En effet, les écarts figurant sur celui-ci étaient finalement bien moins conséquents que ce qui avait été dûment observé à l’arrivée. Ainsi, Mickaël Schnell et Julien Tomasi se retrouvent à 1’43’’ du leader au lieu de 5’, tandis que Julien Navarro est relégué à 3’15’’ au lieu de 10’ environ.
Aucune explication n’a été fournie par l’organisation burkinabée pour justifier un tel tour de passe-passe qui, s’il relance complètement l’équipe Françor, n’en laisse pas moins ouvertes de nombreuses questions sur la crédibilité de cette compétition. Il s’agit de la 1ère édition de ce tour, dit du « renouveau », depuis le retrait d’Amaury Sport Organisation qui gérait l’ensemble de la manifestation depuis 2002. C’est la Fédération Burkinabée de Cyclisme qui a pris le relais et le moins qu’on puisse dire est qu’elle semble encore en rodage, y compris sur un point aussi crucial que la gestion des chronomètres. En tout cas, les rumeurs allaient bon train au bivouac, oscillant entre la mise en cause des compétences des juges et les soupçons de favoritisme à l’égard des coureurs burkinabés…
La course a heureusement repris ses droits et nos Alsaciens ont prouvé qu’ils avaient bien digéré la déconvenue de la veille, manquant la victoire d’un cheveu.
Cette 2ème étape entre Pa et Gaoua, sur une distance de 159 km, n’est pas sans rappeler de doux souvenirs à Schnell, vainqueur ici même en 2005.
Après un round d’observation de 10 km, les attaques se mettent à fuser de toutes parts mais « les Françor », scotchés aux avant-postes pour éviter les mauvaises surprises de la veille, réussissent à placer au moins 1 homme dans chacune d’entre elles. Seul Jérôme Amann, nauséeux, reste prudemment à l’abri. Au fil des kilomètres, l’horizon s’obscurcit et semble vouloir offrir aux coureurs bas-rhinois une situation inédite pour eux en terres africaines : la pluie. Elle ne tarde pas à s’abattre , drue, violente, sur un peloton médusé, lancé à la poursuite d’un groupe d’une dizaine d’unités dont le maillot jaune, 5 Belges, trois Marocains, plusieurs Burkinabés plus Loïc Cavalier, Mickaël Schnell et Jean-Noël Wolff. L’écart se resserre sous les éléments furieusement déchaînés. C’est le moment choisi par Tomasi et Navarro pour placer un contre et opérer une rapide jonction avec les hommes de tête. Simultanément ou presque, Julien Schick, leader au général, lâche prise sous les assauts répétés des Marocains qui prennent à nouveau leurs responsabilités et mènent le train durant les trois derniers quarts d’heure.
A l’arrière, Amann et Cavalier qui a lui aussi été décramponné, anesthésient progressivement toute velléité de contre-attaque dans le groupe des poursuivants.
A l’avant , les quatre Alsaciens s’organisent et désignent Mickaël Schnell, le plus frais à ce moment, pour disputer le sprint. Ce dont il s’acquitte fort bien, mais alors qu’il est sur le point de déposer le Marocain Lassaïni, il déchausse, laissant le très actif Lion de l’Atlas remporter l’étape et s’emparer du maillot jaune.
Amann et Cavalier finissent à plus de 7’, trempés mais heureux de ce retournement de situation, caractéristique du Faso, où les vainqueurs d’un jour peuvent très facilement devenir les perdants du lendemain, et inversement…
Tomasi, Navarro et Wolff finissent dans le temps de Lassaïni, opérant du même coup une spectaculaire remontée au classement général, à condition bien évidemment que celui-ci ne subisse pas les mêmes aléas que la veille…
Aucune explication n’a été fournie par l’organisation burkinabée pour justifier un tel tour de passe-passe qui, s’il relance complètement l’équipe Françor, n’en laisse pas moins ouvertes de nombreuses questions sur la crédibilité de cette compétition. Il s’agit de la 1ère édition de ce tour, dit du « renouveau », depuis le retrait d’Amaury Sport Organisation qui gérait l’ensemble de la manifestation depuis 2002. C’est la Fédération Burkinabée de Cyclisme qui a pris le relais et le moins qu’on puisse dire est qu’elle semble encore en rodage, y compris sur un point aussi crucial que la gestion des chronomètres. En tout cas, les rumeurs allaient bon train au bivouac, oscillant entre la mise en cause des compétences des juges et les soupçons de favoritisme à l’égard des coureurs burkinabés…
La course a heureusement repris ses droits et nos Alsaciens ont prouvé qu’ils avaient bien digéré la déconvenue de la veille, manquant la victoire d’un cheveu.
Cette 2ème étape entre Pa et Gaoua, sur une distance de 159 km, n’est pas sans rappeler de doux souvenirs à Schnell, vainqueur ici même en 2005.
Après un round d’observation de 10 km, les attaques se mettent à fuser de toutes parts mais « les Françor », scotchés aux avant-postes pour éviter les mauvaises surprises de la veille, réussissent à placer au moins 1 homme dans chacune d’entre elles. Seul Jérôme Amann, nauséeux, reste prudemment à l’abri. Au fil des kilomètres, l’horizon s’obscurcit et semble vouloir offrir aux coureurs bas-rhinois une situation inédite pour eux en terres africaines : la pluie. Elle ne tarde pas à s’abattre , drue, violente, sur un peloton médusé, lancé à la poursuite d’un groupe d’une dizaine d’unités dont le maillot jaune, 5 Belges, trois Marocains, plusieurs Burkinabés plus Loïc Cavalier, Mickaël Schnell et Jean-Noël Wolff. L’écart se resserre sous les éléments furieusement déchaînés. C’est le moment choisi par Tomasi et Navarro pour placer un contre et opérer une rapide jonction avec les hommes de tête. Simultanément ou presque, Julien Schick, leader au général, lâche prise sous les assauts répétés des Marocains qui prennent à nouveau leurs responsabilités et mènent le train durant les trois derniers quarts d’heure.
A l’arrière, Amann et Cavalier qui a lui aussi été décramponné, anesthésient progressivement toute velléité de contre-attaque dans le groupe des poursuivants.
A l’avant , les quatre Alsaciens s’organisent et désignent Mickaël Schnell, le plus frais à ce moment, pour disputer le sprint. Ce dont il s’acquitte fort bien, mais alors qu’il est sur le point de déposer le Marocain Lassaïni, il déchausse, laissant le très actif Lion de l’Atlas remporter l’étape et s’emparer du maillot jaune.
Amann et Cavalier finissent à plus de 7’, trempés mais heureux de ce retournement de situation, caractéristique du Faso, où les vainqueurs d’un jour peuvent très facilement devenir les perdants du lendemain, et inversement…
Tomasi, Navarro et Wolff finissent dans le temps de Lassaïni, opérant du même coup une spectaculaire remontée au classement général, à condition bien évidemment que celui-ci ne subisse pas les mêmes aléas que la veille…